HYPNOSE ET DOULEUR

La douleur est le langage du corps. Elle exprime un dysfonctionnement. C’est très souvent un signal d’alarme, auquel il faut prêter attention. En fonction du type de douleur, le thérapeute vérifie le bien-fondé d’une séance d’hypnose. Supprimer la douleur n’élimine pas la cause de la douleur ! Avoir mal aux dents par exemple implique le fait de consulter son dentiste avant même de recourir à l’hypnose.

L’hypnose est un outil puissant qui a montré, par de nombreuses études cliniques, son efficacité dans le traitement de la douleur. Néanmoins, il n’est pas question de faire miroiter une guérison miraculeuse mais de réduire l’inconfort !

Le travail hypnotique peut modifier la perception et le ressenti de la douleur. L’inconscient contrôle les fonctions physiologiques involontaires (la circulation sanguine ou la respiration par exemple). Sous hypnose, les modifier, c’est à dire diminuer la pression sanguine ou ralentir le rythme respiratoire grâce à des suggestions et visualisations sont tout à fait possibles !

Les techniques d’hypnose utilisées sont entre autres des jeux « cérébraux » et des exercices d’imagination. Les enfants, plus réceptifs que les adultes, en raison de leur faculté à s’évader dans le monde imaginaire, obtiennent de bons résultats dans le traitement de la douleur.

L’hypnose agit sur la zone de perception de la douleur (par le biais des neuro-médiateurs qui transmettent l’information) et augmente ainsi le seuil de tolérance. Parfois la douleur diminue de manière notoire en intensité, mais pas suffisamment en fréquence. Dans ce cas, des exercices d’auto-hypnose à pratiquer régulièrement sont recommandés, car ils renforcent l’efficacité du traitement.

L’hypnose fonctionne, mais 3 conditions doivent être remplies

Le patient doit :

– Etre motivé pour accepter le changement

– Collaborer et s’impliquer dans les exercices

– Avoir confiance dans le thérapeute. La relation de confiance qui doit s’établir entre le patient et l’hypnothérapeute est d’ailleurs indispensable !